film – La sorcière enquête. https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com Le blog d'une meuf qui aime les trucs bizarres. Mon, 08 Apr 2019 20:29:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 133626059 COME AS YOU ARE ou comment essayer de « dépédaliser » des adolescents. https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/come-as-you-are-ou-comment-essayer-de-depedaliser-des-adolescents/ https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/come-as-you-are-ou-comment-essayer-de-depedaliser-des-adolescents/#respond Thu, 02 Aug 2018 23:28:56 +0000 https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/?p=1821 A la base, j’y suis allée sans trop savoir à quoi m’attendre. Je n’ai pas regardé la bande annonce pour me laisser la surprise (des fois je fais ça, de toute façon je m’en fous, j’ai une carte de cinéma illimitée). Ce qui m’a attirée, c’est tout d’abord le nom du film (spéciale dédicace à… Read More COME AS YOU ARE ou comment essayer de « dépédaliser » des adolescents.

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A la base, j’y suis allée sans trop savoir à quoi m’attendre. Je n’ai pas regardé la bande annonce pour me laisser la surprise (des fois je fais ça, de toute façon je m’en fous, j’ai une carte de cinéma illimitée). Ce qui m’a attirée, c’est tout d’abord le nom du film (spéciale dédicace à Nirvana), mais également le fait qu’il y ait l’actrice Sasha Lane, la révélation du film « American Honey ». À ce propos, je vous conseille aussi d’aller le voir, si ce n’est pas déjà fait.

De quoi ça parle ?

Lors du bal de promo, Cameron se fait surprendre en pleine action avec une autre fille. Pour « l’aider », sa famille l’envoie dans un centre religieux, où d’autres jeunes doivent eux aussi « guérir de leur homosexualité ».

Pourquoi il faut aller le voir ?

Avec toutes les conneries qu’on entend régulièrement sur l’homosexualité, ce film est d’utilité publique. J’ai lu certaines critiques qui disaient que l’histoire n’allait pas assez loin dans le militantisme et que la façon dont était traité le sujet était trop simpliste. Il est vrai que l’on peut toujours faire mieux dans la vie, mais ce n’est pas du tout mon ressenti. Au fur et à mesure que l’on avance dans l’intrigue, un grand nombre de clichés sur l’homosexualité sont habilement démontés. Rien que cela, c’est déjà un grand pas. En effet, ces idées reçues, bien ancrées dans l’inconscient collectif, participent largement au maintien des inégalités entre les différentes orientations sexuelles (c’est mon opinion).

Attention spoiler : Dans ce film, nous suivons des jeunes envoyés dans un centre par leurs parents. Ce lieu est tenu par une psy, qui s’est donnée pour mission de traiter l’homosexualité de la même façon qu’un trouble du comportement. Les dialogues, la mise en scène et le jeu des acteurs sonnent justes : le réalisateur arrive sans en faire des caisses, à nous faire ressentir le ridicule de la situation. Non, l’homosexualité n’est pas quelque chose que l’on peut décider d’abandonner du jour au lendemain, comme on arrêterait la clope. Par contre, on peut l’étouffer et la dissimuler pour devenir « l’hétérosexuel »  que la société attend. Le résultat est catastrophique : on voit clairement dans cette fiction, que les personnages ayant adopté cette stratégie sont profondément malheureux.

Comment niquer un cliché avec un iceberg dément ?

Pour moi, la clef de « Come as you are » est l’iceberg. Vous devez trouver cela bizarre si vous n’avez pas vu le film. Je m’explique. En fait, chaque jeune de ce centre est obligé d’en dessiner un, pour schématiser son « problème ». La partie visible représente l’homosexualité. Homosexualité qui serait  provoquée par des comportements ou des évènements passés qui  eux, figurent sur la face cachée. Ce sont sur ces éléments que les adolescents vont travailler pour éradiquer le gay ou la lesbienne qui sommeille en eux. LOL. J’espère que je suis claire.

Pêle-mêle, on peut trouver dans la partie immergée de l’iceberg, des absurdités telles que :

-La pratique excessive de certains sports pourrait « transformer » en homo. Les filles s’adonnant à des activités physiques où les mecs sont majoritaires (genre le football, histoire d’être à fond dans le cliché) augmentent leurs chances de succomber à des amours saphiques. C’est la même chose du côté des garçons, qui devraient prendre garde à ne pas trop s’enthousiasmer pour de la danse classique ou du patinage artistique. Rassurez-vous, il existe dans leur monde des sports qualifiés de « neutres » comme la randonnée. Tout va bien.

-Certaines activités du quotidien sont aussi « à risques ». Les garçons qui passent trop de temps avec leur mère, à regarder des feuilletons à l’eau de rose et à faire de la couture sont « des victimes potentielles ». En ce qui concerne les filles, elles devraient veiller à ne pas regarder trop de matchs de rugby à la télévision avec leur père. En résumé, les parents doivent vraiment faire gaffe aux loisirs qu’ils partagent ou non avec leurs enfants, car ils peuvent se rendre responsables du basculement de leur progéniture vers le côté obscur de la force.

-Un modèle familial éloigné de la famille nucléaire traditionnelle ou pire, qui présente des dysfonctionnements (divorce, adoption, maltraitance, décès d’un ou des parents, père/mère absent…) peut être à l’origine d’une attirance pour le sexe opposé. C’est bien connu que tous les gens  élevés par un parent unique ou qui ont souffert de carences éducatives et/ou affectives sont homosexuels. Un grand classique qu’on  a que trop entendu.

-Enfin, Parents, ne tentez pas le diable : évitez les prénoms mixtes pour vos enfants. Cela peut troubler leur identité sexuelle. Dans le film, l’héroïne s’appelle Cameron et elle utilise logiquement « Cam » comme diminutif. Dans le but de réussir « sa thérapie », la psy lui conseille de ne plus se servir de son surnom. Son prénom étant assez masculin comme ça, ce n’est pas la peine d’en rajouter. Ambiance ambiance.

Vous remarquerez que je n’ai pas classé ces arguments par ordre de débilité, tellement ils méritaient tous la première place du podium.

Le voilà, ce bâtard… C’est aussi à cause de lui que Jack est mort…

« Le rose, c’est pour les filles » : la socialisation nous impose ce qui est acceptable selon notre sexe.

Je vous lâche le scoop de l’année : notre orientation sexuelle ne se devine pas à notre dégaine ou en fonction de nos activités. « Come as you are » nous explique simplement le fonctionnement de ce système de pensée, pour mieux le démonter, le décrédibiliser voir le ridiculiser par la suite. Je trouve cela important car encore de nos jours, certains affirment que notre sexe biologique détermine nos inclinaisons, nos goûts, nos valeurs, notre sexualité, nos choix, bref notre destinée. C’est malheureusement cette croyance qui est à l’origine de bien des inégalités (entre les différentes sexualités mais aussi entre les hommes et les femmes).

Effectivement, pendant notre enfance, la société (parents, école, média) nous apprend notre appartenance au sexe masculin ou féminin et nous intériorisons de façon inconsciente des rôles et des valeurs qui s’y rattachent. En gros, les filles sont plus consciencieuses, aiment les princesses tandis que les garçons ne doivent pas pleurer et jouer au ballon. Je grossis le trait mais c’est de cela dont il est question. Les enfants étant « de véritables éponges », ils intègrent très vite ce que l’on attend d’eux. Toute dérogation à ces règles est pointée du doigt. Effectivement, ce qui se joue réellement là-dedans, c’est l’orientation sexuelle. Il ne faudrait pas que les petites filles refusent de porter des robes et se désintéressent  de leur apparence, sinon elles pourraient se découvrir lesbiennes en grandissant. Ridicule…

Je suis bien placée pour le savoir, car j’ai longtemps bossé en maternelle comme prof, et je vous assure d’une chose : les garçons adorent jouer à la poupée, au grand étonnement (voir désespoir) de certains parents. Lorsqu’ils s’en apercevaient, je devais leur expliquer que tout était normal, étant donné que l’une des activités principales des mioches est d’imiter les adultes. Par conséquent, les petits singent les grandes personnes qui font le ménage, la cuisine et qui s’occupent de leur bébé. Ce sont même les garçons  qui se battent le plus… pour avoir la garde exclusive d’un pauvre poupon en plastique (tellement ils se vengent de ne pas en avoir à la maison). Mon petit discours ne rassurait les parents qu’à moitié, puisque la question sous-jacente à cela était : mon fils va-t-il devenir homo parce qu’il s’est amusé avec un faux nourrisson ? Évidemment que non. Et si cela arrivait, où est le problème bolosse ?

Moi-même, en tant qu’enseignante, je dois faire attention tous les jours, à ne pas tenir des discours qui accentuent ces stéréotypes. Ce n’est pas faute d’être consciente de tous ces pièges, mais il se trouve que j’ai grandi dans ce système, qui règlemente insidieusement ce que peuvent faire les hommes et les femmes. Que je le veuille ou non, j’en suis imprégnée et c’est un véritable travail de s’en détacher. Pourtant, cette remise en question est nécessaire, si nous voulons avancer vers le chemin de l’égalité (c’est beau).

 Oui, un garçon doit soigner son écriture et la propreté de ses cahiers, autant que s’il s’agissait d’une fille.

Non, être méticuleux et ordonné ne sont pas des qualités propres aux filles.

Évidemment la liste est longue, on pourrait en parler pendant des heures.

Pour conclure, je dirai que « Come as you are » est le genre de film, qui peut aider des jeunes et des moins jeunes à s’assumer tels qu’ils sont. Effectivement, de nos jours, c’est toujours difficile de révéler son orientation sexuelle (autre que l’hétérosexualité) à la face du monde, sans redouter de se prendre des tomates à la gueule. Par conséquent, je trouve indispensable que l’on traite de TOUTES les sexualités dans l’art et dans les médias, pour continuer à faire bouger les choses. Bref, en sortant de ce film, vous aurez encore plus envie de vivre votre vie comme vous l’entendez, d’être tolérant et de laisser les gens aimer qui ils veulent et de la façon qui leur convient.

C’est ici que je vous quitte !

Bisous!

 

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« THE CRAFT : DANGEREUSE ALLIANCE », le film sur des adolescentes gothiques qui font de la sorcellerie. https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/the-craft-dangereuse-alliance-le-film-sur-des-adolescentes-gothiques-qui-font-de-la-sorcellerie/ https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/the-craft-dangereuse-alliance-le-film-sur-des-adolescentes-gothiques-qui-font-de-la-sorcellerie/#respond Fri, 18 Aug 2017 22:43:53 +0000 https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/?p=298 Réalisé par Andrew Fleming, sorti en 1996. POURQUOI « DANGEREUSE ALLIANCE »EST IL UN FILM CULTE DES ANNEES 90? Tout d’abord, « Dangereuse alliance » ou « The Craft » (pour ceux qui veulent se la péter à parler en anglais), est un film culte parce que je l’ai décidé. Mais comme c’est certainement pas une raison suffisante pour vous,  je vais… Read More « THE CRAFT : DANGEREUSE ALLIANCE », le film sur des adolescentes gothiques qui font de la sorcellerie.

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Réalisé par Andrew Fleming, sorti en 1996.

POURQUOI « DANGEREUSE ALLIANCE »EST IL UN FILM CULTE DES ANNEES 90?

Tout d’abord, « Dangereuse alliance » ou « The Craft » (pour ceux qui veulent se la péter à parler en anglais), est un film culte parce que je l’ai décidé. Mais comme c’est certainement pas une raison suffisante pour vous,  je vais vous donner d’autres arguments, expliquant pourquoi vous devez ABSOLUMENT voir ( si ce n’est pas déjà fait) ces adolescentes névrosées à l’œuvre.

1-PARCE QUE C’EST DANS LES VIEUX POTS QU’ON FAIT LA MEILLEURE SOUPE.

Certes, le scénario est une succession de clichés vus et revus du teen movie, mais ça marche. On va donc suivre la jeune Sarah ( alias Robin Tunney, la meuf du « Mentalist »), qui se traine déjà de belles casseroles psychiatriques (elle a essayé de mettre fin à ses jours), arrivant dans une nouvelle ville, avec sa famille. Qui dit nouvelle ville, dit nouveau bahut. En quelques jours, elle a déjà une réputation de merde, parce qu’elle n’a pas voulu coucher avec le mec le plus populaire du lycée, joué par Skeet Ulrich.  Au passage, cet acteur incarnera un dangereux psychopathe à peine majeur dans « Scream », qui sortira un an plus tard.

Skeet Ulrich qui essaie de pécho Sarah.

 

Histoire de bousiller encore plus sa cote au bahut, elle va se mettre à trainer avec les trois filles les plus impopulaires de l’établissement (Neve Campbell, Fairuza Balk et Rachel True ) qui se trouvent aussi être des adeptes de la magie. Ca tombe bien, puisque Sarah, notre suicidaire possède des dons pour la sorcellerie.  Toutes les quatre, elles vont former un quatuor d’enfer (cette expression est ringarde, je suis ringarde). Elles vont  réaliser leurs rêves les plus fous et par la même occasion, se venger de tous ceux qui ont pourri leurs vies  : le rêve de tout adolescent ayant morflé pendant sa scolarité. Mais les jeunes filles vont abuser de leurs pouvoirs et c’est là que l’enfer commence… Voilà l’histoire.

 

Sarah et ses nouvelles potes : Nancy, Rochelle et Bonnie.

2-PARCE QUE C’EST UN TEEN MOVIE FANTASTIQUE.

Si vous avez été un adolescent à la fin des années 90, vous avez sans doute été exposé à cette vague de « dark teen movie » ( oui, j’invente des noms de genre) où la vie stéréotypée de jeunes adolescents américains bascule dans l’horreur. On trouve en pole position, les célèbres sagas « Scream » et « Souviens toi l’été dernier » où des serial killers mettent l’ambiance, en traquant des étudiants, dans des villes paumées des USA.

C’est là que Buffy a rencontré son mari, non?
Vous l’avez déjà vu, c’est obligé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous voulez mon avis de « grande critique cinématographique », je pense que même si « Dangereuse Alliance » est sorti à la même époque que ces deux superproductions, sa mère spirituelle est plutôt « Carrie au bal du diable » de Brian De Palma, datant de 1976 ( et adaptée d’un roman de Stephen King). En effet, il y a une règle de base commune à ces deux films  : les pouvoirs dans les mains de bizuts, ça fait jamais bon ménage.

Bien sûr, y’a eu un remake en 2013.
La tête de cette actrice est flippante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaque genre cinématographique a ses codes et les teen movies comme « Dangereuse Alliance » n’échappent pas à la règle. Je ne vous apprends rien de nouveau, ce qui ne m’empêche pas de vous le dire quand même. Effectivement, ces films se basent sur des éléments qui sont BIEN gravés dans notre inconscient collectif ( gravés dans la roche quoi, dédicace à Sniper) :

-On trouve des personnages stéréotypés : la reine des pompom girl est une garce et les sportifs n’ayant pas plus de deux neurones, utilisent les filles comme des kleenex.

Le lycée est un lieu incontournable avec ses mythiques rangées de casiers ( qu’en France, tu n’as sûrement jamais connu de toute ta scolarité). Mais c’est surtout un endroit où le monde est divisé en deux catégories que sont les populaires et …les autres. Les héros se situent souvent du côté obscur de la force, à savoir du côté des asociaux.

-Un environnement propice au développement de la fausse rumeur entrainant souvent du harcèlement scolaire pour nos personnages ( et y’en qui disent que l’adolescence est le plus bel âge de la vie, ils sont sérieux?).

La plus value de »Dangereuse Alliance », c’est qu’on peut rêver un peu car : ELLES ONT DES POUVOIIIIIIIIIIIIRRRRRRRRRRRSSSSS!!!!

Dans mon bahut, on jetait nos sacs au pied d’un poteau.

 

3-PARCE QUE LE CASTING ENVOIE DU LOURD.

Ce qui est génial, c’est que les acteurs des teen movies des années 90 sont toujours les mêmes. Cela donne limite envie de faire un schéma (mais j’ai la flemme).  Pour vous citer quelques exemples :

  • Neve Campbell et Skeet Ulrich ont tous les deux joué dans « Dangereuse Alliance » et « Scream » . En sorcière, Neve Campbell fait un peu tapisserie, mais elle prendra sa revanche un an plus tard, en étant la vedette de « Scream ». Elle sera aussi dans le sulfureux « Sexcrimes ».

 

  • On retrouvera Rachel True, dans THE série introspective adolescente ( où trop d’introspection, tue l’introspection), je parle de « Dawson » bien sûr.

    Je ris.

 

  • Et sans oublier, cette follasse de Nancy alias Fairuza Balk qui a incarné quelques années auparavant la jeune niaise Cécile de Volanges dans « Valmont » (où elle se fait embrasser les fesses « par erreur » par Colin Firth).  Ce film sera revisité avec le teen movie « Sexe Intentions ». La boucle est bouclée.

4-PARCE QUE C’EST UNE INITIATION A LA MAGIE.

Qui n’a jamais essayé de jeter un sort entre ses 10 et ses 18 ans ( voir plus tard, y’a pas de honte les gars) pour s’attirer n’importe quelle faveur ( un mec, des sous, des bonnes notes, ou pour provoquer la chute d’un ennemi juré)? En fait, c’est le rêve de tout un chacun de posséder des pouvoirs magiques, c’est pour ça qu’on va voir Harry Potter quelque soit son âge. La vie normale est nettement moins marrante.

Pour remédier à cette morosité, « Dangereuse Alliance » nous donne quelques éléments basiques de la sorcellerie comme :

-Le triple choc, un des éléments clefs chez les sorciers wiccans,  ( le mal ou le bien que tu feras, te reviendra trois fois dans la face en retour).

Les 4 éléments, c’est à dire l’eau, l’air, la terre et le feu sont sur 4  pointes du pentacle ( la cinquième branche est pour l’Esprit) et sont symbolisés par nos quatre sorcières. Les quatre éléments sont invoqués à  chaque rituel, lors de la création du cercle d’énergie.

Un beau pentacle.

-Les incantations utilisées dans ce film (par exemple, le sort que Sarah lance à Nancy pour la neutraliser ), sont issues de réelles pratiques magiques.

5-PARCE QUE CA PARLE D’AMITIE ET DE PROBLEMES D’ADOS.

Il faut dire que nos quatre gothiques cumulent les emmerdes mais ce sont des problématiques qui peuvent parler à beaucoup de jeunes :

  • La honte de son corps : Bonnie (Neve Campbell) a des cicatrices qui lui couvrent une partie du corps. A cause de ça, elle se tient voutée, a des fringues pourries, les cheveux gras et fuit le contact avec les autres êtres humains.
  • Le racisme : Rochelle est noire. Même si elle est jolie, ça suffit pour que les plus populaires se moquent de son physique.
  • Le décès d’un des parents et des tendances suicidaires : Sarah, l’héroïne a essayé de se suicider car sa mère est morte en la mettant au monde.
  • Un contexte familial difficile : Nancy vit dans une caravane,  entourée d’une mère pas très équilibrée et d’un beau père dont on soupçonne les abus sexuels. La vie de merde. Et en plus, elle kiffe en secret sur le beau gosse du lycée, qui lui a fait une réputation à chier. C’est le genre d’image qu’elle va se trainer jusqu’à la fin de son adolescence. Tout comme Sarah en fait.
  • Toutes les quatre subissent un harcèlement scolaire, qui va les pousser à se réfugier dans la sorcellerie.

Pour échapper à un quotidien morose, elles forment donc une sorte de société secrète. Ensemble, elles font des trucs sympas comme  : sécher des cours, fumer des clopes, faire des soirées pyjamas,  voler dans un magasin ésotérique ( c’est plus classe que de chourrer des gloss à Monoprix) et faire de la magie… Le truc, c’est qu’elles vont jeter des sorts qui marchent.

Essayez la formule : « Léger comme l’air, raide comme un bâton » pour léviter avec vos copines.

6-PARCE QUE LEURS FRINGUES SONT TROP COOLS.

Pour remettre les choses dans leur contexte, il faut repréciser qu’à la fin des années 1990, très peu de personnes avaient Internet à domicile. Incroyable mais vrai. Donc, les films  étaient une source d’inspiration importante pour tout jeune en quête d’identité. Les vêtements étaient des alliés précieux pour exprimer notre moi profond. Voici quelques échantillons de leur « witch style » :

Dark collégiennes.
Natural witch.

 

En fait, dans ce film, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Entre rivalités amoureuses, formules magiques et fringues gothiques. De toute façon, « Dangereuse alliance » est tellement devenu un classique, qu’Hollywood prépare un remake.

La fin est ridicule mais on s’en fout, c’est ce qui rend le film encore plus culte. En effet, voir Nancy qui devient complètement folle ( et qui est de plus en plus mal coiffée, au fur et à mesure qu’elle perd la boule), n’est pas ce que j’ai vu de plus effrayant. C’est surtout drôle.

La belle Nancy.

Mais bon , quand on avoue à sa copine qu’on va peut être la tuer dans les toilettes du collège, ça fait pas très peur. Si? C’est ici que je vous quitte.

Bisous!

 

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