art – La sorcière enquête. https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com Le blog d'une meuf qui aime les trucs bizarres. Mon, 08 Apr 2019 20:29:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 133626059 ART IMMERSIF A PARIS : l’Atelier des Lumières vous fait voyager dans le temps avec Klimt et Hundertwasser. https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/art-immersif-a-paris-latelier-des-lumieres-vous-fait-voyager-dans-le-temps-avec-klimt-et-hundertwasser/ https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/art-immersif-a-paris-latelier-des-lumieres-vous-fait-voyager-dans-le-temps-avec-klimt-et-hundertwasser/#respond Mon, 06 Aug 2018 22:30:31 +0000 https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/?p=1840 Retour vers le futur. Je ne sais pas pour vous, mais un de mes plus grands rêves a toujours été de voyager dans le temps. Je l’avoue, j’adore tous les récits dystopiques et  je suis à fond comme une gogole sur les vidéos You tube, qui proposent des scénarios sur le futur de l’humanité… J’ai… Read More ART IMMERSIF A PARIS : l’Atelier des Lumières vous fait voyager dans le temps avec Klimt et Hundertwasser.

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Retour vers le futur.

Je ne sais pas pour vous, mais un de mes plus grands rêves a toujours été de voyager dans le temps. Je l’avoue, j’adore tous les récits dystopiques et  je suis à fond comme une gogole sur les vidéos You tube, qui proposent des scénarios sur le futur de l’humanité… J’ai une vie passionnante, je le sais.

En quittant l’exposition de l’Atelier des Lumières, je me suis dit qu’il y avait de fortes probabilités, pour que dans une cinquantaine d’années, l’art ne se regarde plus de la même façon qu’aujourd’hui. J’avoue, j’enfonce un peu une porte ouverte en vous disant cela. Mais je ne m’étais jamais questionnée à ce sujet. Je me suis imaginée un monde où les musées tels que nous les connaissons, seraient  tombés en désuétude. J’ai tenté de visualiser ce qui pourrait les remplacer.  Je ne sais pas si cela serait une avancée.

De toute façon, une chose est sûre : pas besoin d’être voyant, pour dire que les lieux culturels utiliseront de plus en plus les nouvelles technologies pour nous divertir,  étant donné que c’est déjà un peu le cas actuellement.

Klimt et Hundertwasser revisités par l’art immersif.

Cette exposition n’a pas fait que me questionner sur le devenir de l’art. Elle m’a aussi permis de découvrir un nouveau concept : l’art immersif. J’en ai trouvé une définition sur ce site : « Les Arts Immersifs apparaissent comme des dispositifs expérientiels où le positionnement du spectateur dans le dispositif est central, permettant une activation du vivant dans le corps de l’individu qui devient immersant en  produisant une nouvelle écologisation de lui-même dans le monde. ». Remarquez que ce genre d’explication complique encore plus les choses.

Pour vous la faire courte, si vous allez faire un tour à l’Atelier des Lumières, le dispositif mis en place vous fera ressentir l’art différemment : il y a même de fortes chances pour que vous ayez l’impression « d’en faire partie ». En effet, les œuvres sont projetées tout autour de vous, (sur les murs, sur le sol et au plafond). Elles apparaissent et disparaissent au rythme de la musique. C’est une véritable expérience sensorielle, à faire au moins une fois dans sa vie, ici ou ailleurs. Personnellement, j’ai eu l’impression « de ne faire qu’un » avec le travail de ces artistes, ou tout du moins d’en être imprégnée (s’il vous plait, ne pensez pas que je suis complètement perchée, je suis une personne saine d’esprit, qui n’a jamais essayé de communiquer avec un arbre, je vous juuuure !!!!).

Vous serez plongé dans « un monde parallèle » durant toute l’heure que dure l’animation. Vous avez le choix entre déambuler dans cette immense salle d’exposition, vous asseoir ou même vous allonger (so hippie).

Il est possible de monter des escaliers et de vous installer en hauteur, comme si vous assistiez au spectacle de votre balcon. J’ai essayé et j’ai moins aimé. Il est vrai que la vue est impressionnante, mais j’avais la sensation de ne pas vivre l’expérience pleinement. Pour moi, cela revient à regarder un concert dans des gradins où les gens sont complètement immobiles, au lieu d’aller me faire défoncer m’amuser en fosse.

L’art immersif : un dispositif favorisant l’égalité culturelle ?

Ayant déjà été confrontée aux problématiques des inégalités d’accès à la culture, je pense (et je ne dois pas être la seule) que l’art immersif est une piste à explorer pour y remédier. Il est vrai que pour le moment, le prix de ce genre d’exposition n’est pas forcément accessible à toutes les bourses. Cependant, il faut espérer que lorsque cela sera plus répandu et démocratisé, tous les publics pourront découvrir de grands artistes, de manière plus interactive et moins rébarbative que ce qui existe actuellement. J’aurai adoré y amener mes élèves, je suis sûre que cela leur aurait beaucoup plu.

Quelques photos valent mieux qu’un long discours, donc voici des images pour que vous puissiez vivre l’art immersif par procuration !

Bref, à la base j’étais allée là-bas pour contempler le travail de Klimt, sans me soucier un instant de comment allait être mis en scène tout ça. Cela fut une surprise, et je ne fus pas déçue du voyage. N’hésitez pas à trainer vos fesses jusqu’à l’Atelier des Lumières, c’est à l’abri de la chaleur et ça dure jusqu’au 11 Novembre 2018 !

C’est ici que je vous quitte !

INFORMATIONS : si cette exposition vous intéresse, cliquez sur ce lien pour avoir de plus amples informations. Attention, les week-ends et en semaine après 16h, la billetterie qui est sur place est fermée. Il vous faudra donc réserver votre billet en ligne.

TARIFS :

Plein tarif : 14,50 euros.

Tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi, porteurs d’un pass éducation ou d’une carte d’invalidité) : 11,50 euros.

Tarif pour les plus de 65 ans : 13,50 euros.

Tarif jeune (5-25 ans) :9,50 euros.

Tarif famille (2 adultes et 2 enfants) : 42 euros.

Gratuit pour les enfants de moins de 5 ans.

 

 

 

 

 

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MON AVIS SUR LE JOURNAL INTIME DE MARY SHELLEY : « Que les étoiles contemplent mes larmes ». https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/mon-avis-sur-le-journal-intime-de-mary-shelley-que-les-etoiles-contemplent-mes-larmes/ https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/mon-avis-sur-le-journal-intime-de-mary-shelley-que-les-etoiles-contemplent-mes-larmes/#comments Sun, 22 Jul 2018 12:29:56 +0000 https://xn--lasorcireenqute-0mb4b.com/?p=1713 1-POURQUOI CE BOUQUIN ? A-Mary Shelley a eu une vie de malade. Dès son adolescence, Mary prend en main son destin : mineure, elle s’enfuit avec un poète marié ( so romantic), qu’elle finira par épouser et dont elle aura plusieurs enfants. Le temps que durera son histoire d’amour, elle côtoiera, à son plus grand bonheur,… Read More MON AVIS SUR LE JOURNAL INTIME DE MARY SHELLEY : « Que les étoiles contemplent mes larmes ».

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1-POURQUOI CE BOUQUIN ?

A-Mary Shelley a eu une vie de malade.

Dès son adolescence, Mary prend en main son destin : mineure, elle s’enfuit avec un poète marié ( so romantic), qu’elle finira par épouser et dont elle aura plusieurs enfants. Le temps que durera son histoire d’amour, elle côtoiera, à son plus grand bonheur, quelques-uns des plus grands intellectuels de son temps (d’ailleurs, c’est à cette époque qu’elle écrira le cultissime « Frankenstein »).

Mais, tout ce faste ne sera qu’éphémère et plusieurs évènements tragiques vont s’enchainer, provoquant la dégringolade de la jeune Mary.  Elle va perdre trois de ses quatre enfants en bas âge, et comme un malheur n’arrive jamais seul, en 1822, à seulement 25 ans, son mari décède : ce veuvage prématuré lui donne la « matière » nécessaire pour commencer un « journal d’affliction ». Elle y consignera régulièrement ses pensées les plus intimes… et les plus déprimantes. Jusqu’en 1844, elle couchera sur le papier sa peine, sa solitude et les trahisons dont elle a été victime. En gros, vous aurez envie de lui filer une corde tout le long du livre, qui est une longue, très longue complainte, d’une des plus grandes écrivaines du 19ème siècle.

Alors pourquoi lire un livre qui transpire autant « la joie de vivre »?

B- J’adore les journaux intimes.

J’ai acheté ce livre dans un obscur rayon de la FNAC, pendant ma pause déjeuner. En effet, la lecture des journaux intimes de gens connus (ou non) a toujours été une passion : cela satisfait encore plus mes tendances voyeuristes, que lorsque je regarde de la télé- réalité.

C’est un peu une « madeleine de Proust » ( que je n’ai absolument jamais lu, faut pas pousser mémé), qui me ramène au temps où je séchais les cours de sport pour lire « L’herbe bleue », « Junk » et « Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée… ». (quand je vous dit que depuis toujours je suis une grosse caillera, je ne vous mens pas).

Evidemment, le mot thug ne faisait pas partie de mon vocabulaire à l’époque…

A ce sujet, il faudrait que je prenne le temps de relire ces trois journaux intimes de jeunes droguées, maintenant que j’ai le double de l’âge auquel je les avais lus à l’époque ( ok j’ai 32 ans). Je ne sais pas si c’est une bonne idée, cela risque de tout gâcher. Vous savez, c’est ce sentiment de déception que l’on ressent lorsqu’on recroise un camarade de primaire et que l’on n’a plus rien en commun, à part de vieux souvenirs. C’est du vécu : en 15 minutes de conversation, un vieux poto de CE2 a réussi à me balancer qu’il adorait Zemmour, j’ai failli défaillir ( dire qu’on avait passé des moments de folies, 25 ans auparavant, à jouer au ballon prisonnier sur la place du village…).

C- C’est l’auteure de « Frankenstein ».

Connaître les pensées les plus intimes d’une nana qui a écrit un monument de la littérature à 18/19 piges, c’est voir ce qu’il se passe dans la tête d’un génie. Ca fait du bien au moral de constater que nous pouvons avoir des points communs avec des individus hors normes : oui, eux aussi ont rencontré des obstacles dans leur vie (obstacles desquels ils ont réussi à triompher, pour créer un truc génial, qui les fera passer à la postérité). Et puis, il faut avouer que j’espère secrètement que leur génie déteigne un peu sur moi, comme par magie.

Evidemment, je vous affirme que « Frankenstein » est un chef-d’œuvre alors que je ne l’ai même pas lu. Mais je vous jure, je compte me rattraper, car je l’ai acheté et qu’il est sur ma liste mentale de bouquins à lire cet été.

Par contre, j’ai dévoré « Les enfants de Frankenstein » ( qui n’a pas été écrit par Mary Shelley) pendant mon adolescence de merde. Il mêle habilement histoire d’amour cul-cul tragique, horreur et tourments existentiels de jeunes étudiants. Pour vous résumer l’histoire, les deux créatures du docteur Frankenstein ont eu deux enfants : l’ainé se suicide, car il se rend compte que ses gênes malades vont le transformer en monstre. Sa petite amie lycéenne va tenter de le ressusciter en suivant les conseils du grand-père, l’authentique docteur Frankenstein (qui est toujours vivant et qui est complètement taré). Ca ne vous donne pas envie de le lire?

D- Le livre est joli.

Je ne vais pas m’étaler sur cet argument à la fois futile et capital. Avouez qu’on achète tous des objets, aliments, produits de beauté parce que le packaging est beau, sans toujours se soucier de ce que cela contient vraiment à l’intérieur ( ah oui, c’est souvent pareil pour les gens aussi).

MAGNIFIQUE!

2- Mon avis.

Maintenant que je vous ai bien saoulé avec des anecdotes qui n’ont pas forcément de rapport direct avec « Que les étoiles contemplent mes larmes » ( à part dans mon esprit tordu), je peux vous dire que je n’arrive pas à savoir si j’ai aimé ou non ce livre. J’ai sûrement dû l’apprécier, puisque je l’ai fini en à peine deux jours et que je profitais du moindre de mes temps libres pour en lire quelques passages. En effet, il y a des aspects qui m’ont beaucoup touchée et aussi d’autres qui m’ont carrément gonflée.

A- Les trucs cools.

-Une vie ponctuée de drames.

L’histoire de Mary Shelley est un vrai roman : torturée et tumultueuse comme on les aime. Elle nait en 1797, dans une famille d’intellectuels, dont les idées sont à contre-courant de celles dominant dans la société anglaise de l’époque ( son père a écrit un traité anarchiste célèbre et sa mère est une théoricienne féministe). Malheureusement pour elle, sa mère meurt en la mettant au monde et son père ne lui sera pas d’un grand soutien, lorsqu’elle s’enfuira à 16 ans, avec le célèbre poète Shelley qui était déjà marié. Suite à cet évènement, on accusera Mary d’avoir provoqué le suicide de sa rivale, la femme de Percy Shelley ( je vous laisse imaginer le sentiment de culpabilité immense qu’elle ressentira toute sa vie).

Cependant, elle baignera dans une atmosphère la stimulant intellectuellement, ce qui lui permettra d’écrire « Frankenstein » alors qu’elle n’a pas encore 20 ans. Malheureusement, elle se retrouvera vite seule et isolée, après la mort tragique de son époux et de la plupart de ses enfants. Il ne lui restera plus qu’un fils, son talent pour l’écriture et ses yeux pour pleurer, car elle paiera jusqu’à la fin de ses jours sa fugue amoureuse de jeunesse, jugée immorale pour l’époque. Elle sera toujours plus au moins mise à l’écart de la haute société anglaise, dont elle crève d’envie de refaire partie. Dommage.

-Une immersion dans la vie culturelle de l’Angleterre du début du 19ème siècle.

Le journal intime de Mary est rempli d’anecdotes sur des personnages extrêmement influents à cette époque. Ce livre donne l’occasion de découvrir ou de redécouvrir des protagonistes ayant joué un rôle de premier plan au 19ème siècle. Les notes qui sont présentes à la fin du bouquin, permettent de donner des informations supplémentaires sur toutes ces personnes. Je vous suggère même de lire toutes ces petites biographies avant de vous attaquer au « journal d’affliction », histoire de vous donner quelques repères.

-Des réflexions touchantes sur les aléas de la vie.

Depuis « Seven », on sait très bien que le péché capital est l’envie. « Il est étrange de me trouver ainsi, à mener une vie parfaitement uniforme et chaque jour un peu plus désespérée, quand je vois des changements incessants modifier constamment celle de tous mes semblables, et des espérances, des perspectives sans cesse renouvelées s’offrir à certains d’entre eux. Accablée de contrariétés de tout ordre, j’aurai les cheveux gris avant le printemps si cette situation persiste ». Comme je la comprends!

Voici pour toi public, d’autres pensées de Mary Shelley, qui ont eu une résonnance à l’intérieur de mon petit cœur :

« Ce n’est pas aimer que d’être aimée de ceux dont on ne se soucie pas ».

« En terrain propice, pourvu que l’on se donne la peine de me mettre en confiance, je peux me montrer d’agréable compagnie et l’on m’assure alors que je suis faite pour briller dans ce monde. Mais bientôt, mon horizon s’assombrit, la présence de ceux qui n’ont pour moi ni affection ni considération me glace, et je perds tous mes moyens; leur mépris n’a donc rien d’étonnant ». L’enfer c’est les autres ma grande!

B-Les moments relous.

-Une longue complainte : « Que ne puis-je mourir! »

Dans son journal, Mary passe vraiment son temps à se plaindre et cela peut être vraiment lourd à la longue. En même temps, on se doute bien en lisant le titre « Que les étoiles contemplent mes larmes. Journal d’affliction », qu’on ne va pas lire l’histoire d’une nana pour qui c’est la fête du slip. Là-dessus, il n’y a pas d’arnaque sur la marchandise. Ce sont bien les pensées d’une femme au bout du rouleau, qui se force à rester en vie pour élever son fils.

Mary Shelley se qualifiera même d’épave à plusieurs reprises…

Le résumé présent en quatrième de couverture nous promet « une œuvre bouleversante, élégiaque et exaltée ». En terme d’exaltation, vous allez en avoir pour votre pognon. Il est vrai que je n’ai pas été fan de ce style d’écriture, archi lyrique, surtout lorsqu’elle se rappelle son ancien mari. C’est horrible parce que l’on se rend compte en avançant dans l’ouvrage, qu’elle passe sont temps à pleurer un mec qui l’a trompé et qu’elle idéalise la relation qui les liait. Mais bon, « l’amour a ses raisons que la raison ignore ». Miskine.

-Mary Shelley ou la pauvre en carton : « Mieux vaut être bête comme chou qu’être sans le sou ».

Tout au long de son ouvrage, elle se plaint de sa situation financière. A mon avis, cela me parait complètement indécent de se qualifier de pauvre, quand on connaît les conditions de vie des véritables nécessiteux de l’Angleterre du 19ème siècle. Extraits choisis :

« La solitude, le désenchantement, et la mélancolie qui en résulte inévitablement m’éprouvent cruellement-cela nuit même à ma santé à la longue. Quelle étrange vie que la mienne; elle démontre clairement que la pauvreté, dans notre pays, équivaut aux barreaux d’une prison ».

« J’ai connu auparavant plus profonde solitude encore, mais jamais je n’en avais eu si douloureusement conscience qu’aujourd’hui. Il me semble que tous m’ont abandonnée, que je suis seule au monde, proscrite-en butte à la pauvreté et à l’indifférence ».

Comme on est tous le con de quelqu’un, on peu aussi dire que nous sommes tous le fauché de quelqu’un d’autre. Donc oui, elle était  défavorisée par rapport aux grands de ce monde, dont elle voulait tant faire partie (un peu comme tout le monde en fait). Mais sérieusement Mary, est-ce que les pauvres pouvaient assister au couronnement de Guillaume IV depuis la loge « la mieux située de toute l’abbaye »? La réponse est non, alors arrête de chialer.


Une dernière citation pour la route : « Si je n’ai jamais pris la plume pour plaider la Cause des Femmes, je n’en ai pas moins secouru celles qui étaient opprimées sans me soucier des risques encourus. J’ai toujours défendu et soutenu les victimes de l’ordre social, sans pour autant en tirer gloire ». GIRL POWER MA GUEULE!


C’est ici que je vous quitte!

Bisous!

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En glandant sur Internet dans les transports en commun ( l’activité qui me prend le plus de temps dans ma journée, hormis mon travail), je suis tombée sur un truc à ne pas louper : l’exposition « Beautiful Decay ». Evidemment, comme je suis une quiche en art contemporain, j’ignorais totalement l’existence de son créateur, Eric Lacan ( shame on me). Pourtant, cet événement a été crée pour moi, car on y trouve :

-des têtes de mort (aucune originalité en fait, y’a trop de gens qui les aiment, comme Hélène Ségara ),

-du noir,

-du collage,

-des références aux univers gothiques et victoriens,

-une influence directe du 19ème siècle.

Le pompon sur la Garonne, c’est que si vous êtes fans de cabinets de curiosités, vous allez faire pipi dans votre culotte, lors de votre visite à la galerie Openspace. Bougez vous la rondelle jusque dans le quartier d’Oberkampf, à Paris, et vous ne serez pas déçus (normalement).

Si je suis aussi enthousiaste, c’est parce que cela faisait des années, que j’attendais de trouver celui ou celle, qui me réconcilierait avec les artistes actuels. A chaque fois que je tombais sur un truc moderne, je n’arrivais pas à accrocher. En même temps, ma vision de ce qui se faisait de nos jours, s’incarnait dans des œuvres du style de Cy Twombly. Mais bon, chacun ses goûts.

Mes élèves font mieux ( ou pire c’est selon).

 

Vous ne rêvez pas, ce type a été exposé dans le monde entier.

 

Revenons aux choses sérieuses et à notre exposition. Quand vous franchissez le seuil de la galerie Openspace, vous êtes accueillis par deux ou trois têtes de mort, histoire de vous mettre dans l’ambiance.

Puis, vous allez passer par quelques escaliers et quelques virages : c’est moins ennuyeux que certaines galeries classiques, qui ressemblent  à des autoroutes de l’art. Votre trajet sera bien sûr agrémenté de tableaux, où la couleur dominante est le noir, of course. Je vous épargne les explications concernant les méthodes utilisées par l’artiste. En fait, je ne m’y connais pas assez, j’ai peur de raconter n’importe quoi. Ou pire encore, de ressembler à un dépliant super chiant, que vous prenez en caisse dans les musées. Sachez juste, qu’il utilise beaucoup la peinture acrylique et que le résultat est superbe. Voici un petit échantillon :

Finalement, j’ai changé d’avis, et je vais vous faire un bref  historique un peu relou.  Eric Lacan est né en France, en 1976 ( donc, il n’est ni jeune, ni vieux).  Il commence le graffiti en 1990 à Béziers ( comme quoi, on peut démarrer dans un bled paumé et s’en sortir). Il découvre alors le plaisir de taguer seul. Normal. Puis, il se tourne petit à petit vers le collage, très en vogue au début des années 2000.  Son nom de scène sera  « Monsieur Qui ». Plus de précisions sur :  https://www.facebook.com/Eric.Lacan/ .

Les visages féminins sont sa marque de fabrique : ils peuvent être à la fois élégants et décharnés. En fait, il trouve risible les diktats imposés  dans notre société. Je le cite : «  Mon travail a souvent été interprété à tort comme un éloge de la beauté féminine. Mais en fait, j’ai toujours trouvé ridicule les clichés utilisés par la publicité ». Un mec bien en somme. Il utilise beaucoup le noir et blanc pour se différencier des publicités colorées qui font la loi et saturent l’espace urbain. Pour lui, cela a un côté  « intemporel, qui magnifie l’humain ». Voilà qui est dit.

Il gravira une nouvelle étape, quand il commencera à exposer en galerie, il y a environ 5 ans. Pour l’anecdote, sachez que son travail est d’une précision extrême et peut nécessiter jusqu’à 300 heures de travail! Par contre, le résultat en vaut la peine.

Après cette rapide biographie, revenons à « Beautiful Decay »,  car le meilleur est à venir  lorsque vous descendez les escaliers de la galerie. Non, vous ne vous retrouvez pas dans une cave sombre et humide, remplie de vices, mais dans un cabinet de curiosités. J’ai entendu la guide dire à ce sujet ( en me collant à des gens, pour qui elle faisait la visite), que cela était un moyen de rendre palpable, ce qui se passait dans la tête de l’artiste. OK. Des photos seront plus parlantes que des mots. Profitez, c’est cadeau.

En ce qui me concerne, j’ai passé un temps infini à regarder le moindre détail. Il n’y avait quasiment personne, donc c’était parfait. Moins il y de gens, mieux c’est.

Sachez que l’exposition ne s’arrête pas là, et que ça vaut quand même le coup de sortir de cette pièce artificielle pour finir la visite. Pourquoi? Parce que vous tombez face à face avec ça :

Il faut avouer que ça a de la gueule. Dans cette dernière partie, les œuvres sont surtout des collages. Il faut vraiment s’approcher pour voir tous les éléments, car M Lacan a fait preuve d’une minutie impressionnante. En bonus, vous aurez une petite vidéo, diffusée sur un Mac ( Packard bell, ça fait trop low cost), qui vous expliquera les techniques qu’il emploie lorsqu’il travaille.

Pour finir, je peux dire que j’ai adoré cette visite et je vous conseille vivement d’y aller. Prenez le temps d’observer chaque fragment, pour en faire votre propre interprétation. En effet, tout se lit à plusieurs niveaux et plus vous regarderez attentivement, plus vous verrez de détails, qui enrichiront l’histoire que vous allez inventer.

Dans le pire des cas, si vous n’aimez pas, c’est gratos. Personnellement, j’apprécie encore plus un truc quand je ne le paye pas. Blague à part, je pense que les initiatives qui rendent l’art accessible à toutes les bourses, doivent être saluées ( en y allant par exemple).  Evidemment, vous pouvez aussi acheter une pièce, mais ça coûte un rein. Magnez vous, l’exposition se termine le 7 Octobre 2017. Le compte à rebours est lancé. C’est ici que je vous quitte les gars.

Bisous!

INFORMATIONS PRATIQUES :

  • Dates : Du 9 septembre au 7 octobre 2017.
  • Horaires d’ouverture : du mardi au vendredi, de 11h à 19h et le samedi, de 13h30 à 19h.
  • Prix : entrée libre.
  • Adresse : Galerie Openspace, 116 boulevard Richard Lenoir 75011 Paris.
  • S’y rendre : métro,  arrêt Oberkampf.
  • Internet : www.openspace-paris.fr

 

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