Il y a deux semaines, je suis repartie pour passer un très bref week-end sur Londres. J’avoue qu’en ce moment j’y vais assez souvent, mais j’aime tellement cette ville, que cela ne me gêne pas de bouffer des pâtes le reste du mois, parce que mon compte en banque est vide.

En ce qui concerne les détails techniques, je suis partie en Eurostar (j’ai déboursé 120 euros aller-retour, en réservant un mois à l’avance, ce qui est correct), et pour l’hébergement, je squatte le canapé d’un pote qui vit dans le quartier d’Islington, en plein centre de Londres : j’en profite car il revient en France en 2018. Si vous voulez en savoir plus sur mon « organisation », je vous invite à lire mon article sur ma semaine londonienne pendant Halloween.

Sachant que suis arrivée le vendredi soir et que je repartais le dimanche en milieu d’après-midi, j’avais le feu aux fesses et je voulais faire un maximum de trucs en un temps record. Malheureusement pour moi, le temps pourri du dimanche matin et ma gueule de bois du samedi se sont mis en travers de mon chemin. Malgré tout ça, j’ai quand même pu faire 3 trucs sympas, que je vais vous détailler dans cet article.

1-Le « London Bridge Experience ».

Le samedi matin, j’avais prévu de faire le tour de quelques librairies ésotériques, mais le vin blanc que j’avais ingurgité la veille, sur fond de chansons françaises des années 2000 ont eu raison de moi : j’ai quand même subi Eve Angeli et les Poétics Lovers, il me fallait bien une grasse matinée pour m’en remettre.

Heureusement, j’avais réservé à l’avance sur le site Get Your Guide, les billets pour le London Bridge Experience. Moi qui avais adoré le Manoir de Paris, je me suis dit que pour la modique somme de 18 livres, il fallait que je teste la version londonienne. J’ai hésité un petit moment, car je me suis demandé si  le London Dungeon n’était pas plus intéressant. Mais d’après les différents avis que j’ai pu lire sur Internet, ce dernier se contente de reproduire des évènements historiques macabres mais ne fait pas vraiment peur. Comme j’avais envie de « sensations fortes », j’ai donc préféré faire le London Bridge Experience, qui était décrit comme étant plus flippant.

• La visite.

En entrant dans les lieux, vous allez avoir droit à un petit historique de ce fameux pont londonien (j’ai mis un moment à capter que bridge c’est le pont). Puis, la première partie du circuit commence et vous allez être le témoin de quelques mises en scènes sanglantes, avec de supers décors, où des acteurs vous racontent des histoires glauques anglaises.

La suite du parcours est faite pour vous faire sursauter : vous avancez avec un groupe de visiteurs que vous ne connaissez pas pour la plupart, en file indienne, les mains posées sur les épaules de l’heureux élu qui est devant vous. C’est à ce moment-là, que des comédiens déguisés vont tenter de vous faire pisser dans votre froc à chaque recoin. Votre traversée se déroulera dans la pénombre, où vous allez être immergés dans des ambiances toutes plus sinistres les unes que les autres.

Évidemment, le parcours est aménagé pour que vous ayez le temps de vous faire prendre en photo. Photo que vous pouvez acheter à la sortie, lorsque vous atterrissez dans une boutique de souvenir, (après vous être fait courser par un type avec une tronçonneuse). J’avoue que là, je ne faisais pas trop la maligne. Comme je suis une grosse gogo, j’ai bien sûr acheté ma petite image, pour avoir un souvenir impérissable de ce moment.

Globalement, j’ai trouvé que c’était une attraction sympa mais bien moins flippante que le Manoir de Paris, où vous passez au moins une demi-heure à vous faire « persécuter » par des monstres contre une bonne dizaine de minutes au London Bridge Experience. De plus, j’ai préféré les décors du Manoir qui sont beaucoup plus travaillés et fournis (du moins c’est l’impression que j’ai eue). Comptez quand même une heure de visite (sans inclure le temps passé dans la file d’attente).

Après, toutes ces émotions, nous sommes allés bouffer une crêpe au Nutella et au Ferrero Rocher, pour nous préparer à voir le vieux Marylin Manson en concert.

2-Le show de Marilyn Manson à la « Wembley Arena ».

Comment vous dire que la musique de ce type est en tête de la bande son de mon adolescence (surtout le live de Last tour on Earth, qu’une pote m’avait gravé sur CD). Je me suis donc dit qu’il fallait que j’aille à ce concert pour rendre hommage à la jeune fille un peu gothique et mal dans sa peau que j’étais. Je dis bien « un peu gothique », car mon look gothicogrungopunk était totalement loupé. En clair, je ne ressemblais à rien. Mais ce n’est pas QUE de ma faute, j’ai des circonstances atténuantes. J’habitais à la campagne, sans Internet, alors comment voulez-vous avoir un style potable lorsque les seuls magasins auxquels vous avez accès étaient Jennifer, Mim, Pimkie et Camaieu (sans oublier les commandes faites sur les 3 Suisses et La Redoute) ?

Les seuls vestiges de cette époque qui subsistent aujourd’hui sont mon amour pour les vêtements noirs et pour les perfectos en simili cuir. Je reviens de loin vous savez.

• Le concert.

Bref, je pense que ce que vous voulez savoir est si ce concert valait le coup. Oui et non en fait. Oui, parce que ça m’a fait un effet «  madeleine de Proust » qui m’a replongé dans pleins de bons souvenirs. C’était comme revoir un vieil ami dont on n’avait pas eu de nouvelles depuis quelques temps. Le bémol, c’est que je ne suis pas une fan absolue de ses nouveaux disques (j’écoute très peu ce qu’il a fait après l’an 2000 ) et le hic, c’est qu’il a joué ses nouvelles chansons les trois quarts du show. Normal en même temps me direz-vous, j’aurai du me préparer psychologiquement.

Sinon, Marilyn Manson a fait son job sur scène (sans être transcendant non plus). Et puis il a eu l’intelligence de faire venir Johnny Depp pour relancer l’ambiance (enfin ce qui reste de Johnny Depp).

Malgré tout ça, je ne regrette pas du tout d’y être allée. J’étais presque émue en sortant, cela m’a fait revivre mes 15 ans.

3-Le Musée d’Histoire Naturelle.

Le dimanche matin, je décide de me lever tôt, alors que je n’ai dormi qu’une heure, pour pouvoir faire le plus de trucs possibles, avant de prendre mon Eurostar. J’arrive à être prête à huit heures du matin (c’est un miracle les gars), lorsque j’ouvre la fenêtre et que là, je vois de la PUTAIN DE NEIGE qui tombe. Je ne comprends pas pourquoi les gens adorent ça et mettent des photos sur tous les réseaux sociaux dès qu’il y en a. Je ne pars jamais en vacances aux sports d’hiver parce que je déteste cette sensation d’humidité et de froid, j’ai l’impression de m’être pissée dessus en permanence. En ville, c’est pire : vous avez les chaussures mouillées, les trottoirs glissent et les transports en commun sont plus que ralentis.

Lorsque je suis arrivée à la station de métro, (les pieds trempés évidemment), je me suis rendue compte que j’allai mettre deux heures pour aller au musée et que par conséquent, je ne pourrai rien faire d’autre de ma journée. J’avais envie de me foutre en l’air et je tirais vraiment une gueule de dégoutée.

J’ai quand même bien fait d’aller au Musée d’Histoire Naturelle, où j’aurais voulu passer plus de temps (merci la neige, MERCI). Je ne suis pas la seule à penser que c’est vraiment un truc à visiter sur Londres. En plus, c’est gratos.

• La visite.

L’entrée envoie du pâté.

Quelques merveilles du monde animal.

Le dodo!

La partie sur les dinosaures est la plus encombrée par la foule. Si vous haïssez les enfants, évitez de vous attarder dans ce coin-là.

Exposition payante que j’aurais adorée faire mais bon, j’ai pas le temps, mon esprit est ailleurs.

Une partie que j’ai kiffée : la salle du trésor.

Pour finir, honneur aux meufs, même si c’est flou.

 

Voilà, après avoir ingurgité un burger dégueulasse à st Pancras, je suis repartie pour Paris (et je suis arrivée en retard à cause de cette neige de merde).

Cet article va sûrement paraître en plein Noël, donc je vous souhaite à tous de passer de bonnes fêtes, de profiter des gens que vous aimez et de faire abstraction de ceux que vous n’avez pas envie de voir ( mais que vous êtes quand même obligé de supporter).

C’est ici que je vous quitte.